paroles-pour-l-humanite

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Je vous prendrai avec moi

Mains qui se rejoignent dans le ciel

 

 

 

« Que votre cœur ne se trouble pas : vous croyez en Dieu, croyez en moi. Dans la maison de mon père, il y a beaucoup de demeures ; sinon vous aurais-je dit que j’allais vous préparer le lieu où vous serez ? Lorsque je serai allé vous le préparer, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, si bien que là où je suis, vous serez vous aussi. » Jean 14 :1

 

   Jésus ne pouvait se montrer plus clair dans ses propos. Juste avant sa mort sur la croix, puis sa résurrection, il voulut rassurer ses disciples, lesquels, bien entendu, étaient tristes, désespérés même, pour certains, à l’idée d’être bientôt séparés de lui. Mettons-nous à la place des croyants de cette époque. Ils aimaient plus que tout venir écouter la parole de cet homme sage qui leur donnait quotidiennement de si précieux conseils de vie et les encourageait, éveillait leur conscience, leur redonnait confiance en eux, les guérissait, physiquement et mentalement, et leur promettait le salut dans un monde merveilleux, fait d’amour, de pureté, de beauté, de perfection. Les paroles du Christ étaient un véritable baume pour leurs cœurs fatigués, meurtris ou désemparés. Ceux qui se sentaient perdus, déboussolés, ne sachant plus à quel saint se vouer dans un monde où, déjà à cette époque le mensonge et la corruption régnaient en maître, trouvaient en ses mots un irremplaçable réconfort. Sans oublier les malades qui comptaient sur sa bienveillance et ses dons de guérison.

 

   Or, que leur disait depuis quelque temps leur maître à penser ? « Je m’en vais : vous me chercherez mais vous mourrez dans votre péché. Là où je vais vous ne pouvez aller ». Jean 8 : 21. Quand on prend la peine d’y réfléchir, il y avait de quoi se décourager, et même de ne plus rien y comprendre. Un jour, Jésus leur disait qu’il était là pour les sauver. Un autre jour, il les avertissait qu’ils mourraient dans leurs péchés, avant de les réconforter quelques heures plus tard, en leur promettant de revenir les chercher pour leur faire partager son lieu de vie. Comment ne se seraient-ils posé des questions angoissées devant ces propos contradictoires ? Contradictoires en apparence seulement, car en réalité, ces paroles se recoupaient et s’assemblaient miraculeusement en une mosaïque parfaite.

 

   Si nous avions vécu avec les premiers chrétiens, sans doute nous serions-nous posé les mêmes questions. Après la mort de Jésus sur la croix, et sachant qu’Il allait ensuite ressusciter avant de s’élever vers une autre dimension, nous nous serions demandé pourquoi il n’avait pas prévu de nous emmener avec lui, puisqu’il disait nous aimer d’un amour sincère, profond, éternel et inconditionnel. Quel être aimant omniscient et omnipotent n’utiliserait son pouvoir pour emmener avec lui ceux et celles qu’il aime ? Un père aimant quitterait-il son foyer pour un lieu paradisiaque en laissant ses enfants derrière lui, certains atteints de maladie, d’autres en proie à une souffrance profonde ? Pourquoi donc fallait-il à tout prix que Jésus meure pour qu’un jour, dont nous ignorons tous encore la date précise, soient réalisées ses paroles : « je reviendrai et je vous prendrai avec moi » ?

 

   C’est ce que Jésus a tenté d’expliquer à ses disciples : « là où je vais, vous ne pouvez aller ». Il n’a pas dit : « là où je vais, je ne veux pas vous emmener », il a bien dit : « vous ne pouvez aller ». Il y a là, au sens strict du terme, une indéniable notion d’impossibilité matérielle. Pourquoi ? Pourquoi les chrétiens de l’époque et de toutes les époques, dont la nôtre, sommes-nous dans l’impossibilité matérielle de nous rendre auprès de Jésus de notre vivant ?

 

   Nous trouvons un élément de réponse dans 1 Corinthiens 15 : 53. L’apôtre Paul y déclare : « Il faut en effet que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité. » Ce verset est la suite logique des versets 42 à 46 : « il en est ainsi pour la résurrection des morts : semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible ; semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire ; semé dans la faiblesse, il ressuscite plein de force ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel. C’est ainsi qu’il est écrit : le premier homme, Adam, fut un être animal doué de vie, le dernier Adam est un être spirituel donnant la vie. Mais ce qui est premier, c’est l’être animal, ce n’est pas l’être spirituel ; il vient ensuite ».

 

   Remarquez que les paroles ne disent pas : « Adam fut un être animal doué de vie, Jésus un être spirituel donnant la vie », mais qu’elles évoquent le premier et le dernier Adam, ce qui laisse supposer que d’un point de vue symbolique Jésus est bien la figure du nouvel Adam, être spirituel donnant la vie, en opposition totale avec le premier Adam, animal doué de vie, donc qui reçoit la vie.

 

   Que peuvent bien signifier ces paroles pour nous aujourd’hui ? En quoi peuvent-elles nous aider ? Nous savons déjà que nous sommes tous des animaux humains doués de vie. Mais nous ne sommes pas des êtres spirituels donnant la vie. À cela, l’on pourrait nous rétorquer que la fin de la phrase n’est pas correcte, car oui, nous donnons la vie, à travers la procréation. L’on pourrait penser, en effet, que l’enfantement est une manière pour l’être humain de donner la vie. Cependant, ce n’est pas la femme enceinte qui est à l’origine de la fécondation de l’œuf en elle, mais c’est l’œuvre d’une mystérieuse alchimie engrenant une mécanique physiologique qui se déclenche pour engendrer un nouvel être humain, à l’issue d’un processus intelligent, bien établi dans le temps et régulier. Ce n’est pas la mère qui ensuite fait en sorte que son futur bébé ait d’abord l’apparence d’un embryon, puis celle d’un fœtus. Ce n’est pas elle qui décide quand le cœur de celui-ci va apparaître et se mettre à battre pour la première fois, avant l’apparition de tous les autres organes, l’un après l’autre, dans un ordre bien précis et immuable, n’est-ce pas ?

 

   À la limite, l’on pourrait penser que c’est uniquement par la volonté des procréateurs que la fécondation peut avoir lieu. Pourtant, il arrive que des parents en désir intense d’enfant ne parviennent pas à en avoir, ou, à l’inverse, qu’en dehors de toute intention procréatrice, pour diverses raisons, un enfant naisse tout de même de l’union charnelle de deux êtres. Ce qui démontre bien que l’acte créateur en lui-même n’a pas pour origine l’intention de l’être humain seul, mais une volition qui le dépasse, en tant qu’intention de vie qui lui est à la fois extérieure et intérieure. L’être humain est capable de créer tout un tas de choses, positives ou négatives, merveilleuses ou funestes, mais il n’a pas le pouvoir de créer la vie. Seul le Divin, cette Intelligence infinie à l’origine de tout l’univers, en est capable, ainsi que le fut son être incarné sur terre, Jésus, en tant que figure du nouvel Adam, être éternel donnant la vie.

 

   Le fait est que cette autre dimension où se trouve Jésus actuellement, détachée du temps et de l’espace tels que nous les connaissons, nous, humains, et sachant que pour Dieu un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour, implique que nous ne pouvons y accéder tels que nous sommes actuellement. Notre corps humain fait de matière est constitué, pour une grande partie, des mêmes éléments que ceux de la terre qui nous nourrit, parce qu’il est supposé vivre sur terre, dont chacune des parties répond aussi à un certain nombre de critères pour sa survie. Ainsi, une fleur a besoin de lumière et d’eau pour naître, éclore, et durer, pendant le temps qui lui est échu. Un être vivant a besoin d’air pour respirer, des fruits de la terre pour s’alimenter, de l’eau pour s’hydrater, des vitamines et oligoéléments contenus dans la terre pour vivre en bonne santé. Toutes ces conditions de vie sont nécessaires au bon fonctionnement de la mécanique de son corps. Ses cinq sens lui sont nécessaires pour la bonne appréhension du monde dans lequel il évolue, et leur utilisation est optimisée pour sa survie. Par ailleurs, le corps humain, ainsi que tout corps vivant et tout autre élément présent sur terre est soumis à la même loi de l’attraction terrestre. Ainsi a été conçue notre planète en trois dimensions, soumise également aux lois régissant l’espace et le temps, et à celle de la dualité.

 

UNE AUTRE RÉALITÉ

 

   D’un autre côté, tout laisse à penser que cette autre réalité, que Jésus a laissé entrevoir à ses disciples à travers ses paroles, n’obéit pas aux mêmes règles de fonctionnement que notre monde en trois dimensions. Il semble bien que cet univers parallèle où vit Jésus actuellement est détaché de la matière, ainsi que de l’espace et du temps. L’imagerie biblique, et celle d’autres livres religieux nous le présente comme un monde immatériel, lumineux, éternel, dans lequel les êtres célestes ne sont pas soumis, tels que nous, humains, aux lois de la gravitation ni à celles de l’espace-temps. La plupart du temps, d’ailleurs, ceux qui disent avoir vu des anges célestes les décrivent plutôt comme des formes indistinctes, nébuleuses, des lumières, des orbes entrevues un court instant, car celles-ci se déplacent très rapidement, à l’image des ondes magnétiques. En effet, ces êtres n’étant pas faits comme nous, êtres humains, avec un corps de matière qui fonctionne selon les critères cités ci-dessus, on peut supposer qu’il leur est impossible de se montrer à nous et de communiquer avec nous de la même façon que nous le faisons entre nous. À la différence de nous, les êtres célestes sont décrits comme ayant des dons d’ubiquité, de télépathie, de télékinésie, l’on peut donc supposer, en toute logique, qu’ils n’ont pas besoin non plus de nos cinq sens humains pour s’exprimer et évoluer dans l’espace. En extrapolant, l’on pourrait penser qu’ils sont dotés d’un sens supérieur englobant tous nos sens humains, et décuplé à l’infini. Les ondes magnétiques résultant de ce sens supérieur sont sûrement également bien supérieures à ce que nos cinq sens terrestres sont capables de capter et de supporter. L’on pourrait comparer notre incapacité humaine à capter ces ondes, comme celle, à échelle humaine, de ne pouvoir saisir les ultrasons que les chiens, quant à eux, captent très bien. De même, selon la position de leurs yeux, les animaux ont une meilleure vision périphérique que nous, les humains, ils voient donc plus de choses que nous de façon simultanée.

 

   En tant qu’êtres terrestres, nous sommes censés vivre une vie terrestre, et les êtres célestes une vie céleste. En tant qu’humains, nous ne sommes pas capables de communiquer avec des êtres célestes, et inversement, puisque eux et nous fonctionnons selon des règles physiques ou métaphysiques différentes. De même, nous ne pouvons communiquer oralement avec les animaux qui ne sont pas doués de langage, alors qu’eux communiquent très bien entre eux, et nous entre nous.

 

   Toutefois, les animaux et nous parvenons très bien à nous comprendre. Lorsque notre chien nous voit nous préparer pour sortir et saisir sa laisse, il comprend immédiatement que nous nous apprêtons à faire une promenade avec lui, n’est-ce pas ? De même lorsque nous le voyons remuer la queue et l’entendons japper joyeusement, nous savons qu’il est content. Dans ce cas concret, l’animal et nous comprenons les choses à travers le sens de la vue et celui de l’ouïe, même si, en l’occurrence, notre appareil phonatoire ne nous sert à rien.

 

   Mais au-delà de nos cinq sens, nous parvenons également, si nous aimons nos animaux, à communiquer avec eux, le plus souvent de manière inconsciente, à travers des messages subtils. Quelle personne possédant un chien ou un chat n’a pas déjà remarqué un changement d’attitude de ce dernier lorsqu’elle est triste ? Le chien peut venir poser sa tête sur ses genoux ou le chat s’installer sur elle en ronronnant. Parce que l’animal ressent la tristesse de son maître, et manifeste ainsi son intention bienveillante envers lui. De même le maître qui aime son animal va ressentir immédiatement que quelque chose ne va pas pour lui à travers un changement de comportement significatif. Sans que l’un et l’autre ne puisse communiquer à travers le langage, ils parviennent tout de même à se connecter l’un à l’autre. 

  

   C’est un peu la même chose entre les êtres terrestres que nous sommes et les êtres célestes, dont Jésus est le plus important. Pourquoi est-il le plus important ? Parce qu’à la différence des autres, d’être céleste qu’il était avant son incarnation, et donc non soumis aux limitations terrestres qui sont les nôtres, il a choisi de venir sur terre pour y vivre les mêmes expériences que nous. Quelle en est la raison ? Et en quoi les autres êtres célestes, que l’on nomme aussi anges et archanges, ont-ils un rôle moindre que Jésus, pour nous humains ?

 

   Jésus, qui par nature est un être divin parfait, omniscient, omnipotent, non soumis à quelque limitation de temps ni d’espace, ni à aucune des règles physiques et chimiques de notre monde de matière, a choisi de s’incarner sur terre, et donc de renoncer pour quelques temps à une vie parfaite en tous points idyllique, pour y faire la même expérience de vie limitative que nous sur terre, avec les souffrances qui l’accompagnent. Pourquoi a-t-il fait cela ? Pour nous conduire à nous sauver de nous-mêmes à travers son exemple. Pour nous montrer comment, soumis aux multiples aléas de la vie, tels que peut en vivre un être humain, nous pouvons parvenir à les surmonter et à rester sereins malgré tout. Quelle immense preuve d’amour de Jésus envers l’humanité ! Quelle abnégation ! Quel courage ! Avant même d’aller au-delà, à travers ce choix, déjà, Jésus nous a montré l’exemple. Conscientisons bien cela : Quel homme sur cette terre consentirait à abandonner un cadre de vie parfait, où il ne manque de rien, où il vit heureux et comblé, où tout est merveilleux de douceur, de paix, de tendresse, pour se catapulter lui-même dans un monde où règnent la violence, la maladie, la pauvreté, uniquement pour montrer l’exemple et sauver ainsi des milliers d’hommes et de femmes ? Il faudrait chercher beaucoup, en faisant preuve d’énormément de patience, n’est-ce pas ? Cela nous prendrait un temps infini.

 

DE LA PERSONNE DE JÉSUS A SON ESPRIT

 

  Jésus a fait cela. Il est venu donner aux hommes l’exemple de ce qu’ils devraient faire pour évoluer vers le meilleur d’eux-mêmes, et ainsi être libérés du poids de leurs imperfections, de leurs limitations, de leurs doutes, de leur culpabilité. Comment ? C’est là que les versets de Jésus nous donnent la réponse : « Si vous m’aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements ; moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre paraclet qui restera avec vous pour toujours. C’est lui l’Esprit de vérité, celui que le monde est incapable d’accueillir parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ». Les disciples de Jésus ne comprenaient pas pourquoi ils ne pouvaient partir immédiatement avec leur maître, et ce dernier leur en donna l’explication, finalement logique : « il faut d’abord que votre corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que votre corps mortel revête l’immortalité ».

 

   Alors, dans cette optique, comment se préparer ? En suivant les conseils de Jésus qui est venu s’incarner sur terre pour nous montrer le chemin de cette préparation, et nous expliquer comment transcender tous les obstacles grâce à son Esprit saint, lequel ne pouvait agir directement dans le cœur des hommes, tant que Jésus n’avait pas réintégré son enveloppe céleste. Autrement dit, tant qu’il était sur terre, son esprit agissait à travers lui pour les hommes et les femmes qui en ressentaient le besoin et qui sollicitaient son aide. Mais maintenant qu’il se trouve dans la dimension céleste, c’est encore mieux, car il agit directement dans le cœur des hommes, par son esprit, à condition toutefois que ceux-ci en acceptent le don gratuit et décident d’emprunter le chemin qui mène à Dieu.

 

   Quel est donc ce chemin ? Là encore, Jésus n’a rien laissé au hasard, il a parlé à ses disciples de manière parfaitement claire : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne va au père si ce n’est par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez mon Père ». Jean 14 : 26.

 

LE CHEMIN DE L’AMOUR

 

   Le chemin qui mène à Dieu, au ciel, à la béatitude, à la paix, la joie, la liberté, c’est Jésus qui nous l’a montré, et comment nous l’a-t-il montré ? En aimant tous les êtres de manière inconditionnelle. C’est cela l’exemple qu’il est venu nous donner. Aimer est le principal commandement, Jésus n’a cessé de le répéter à ses disciples. De cet amour découlent le pardon, le partage, la solidarité, la justice, la vérité.

 

   Quand on aime quelqu’un, on lui pardonne. À ce sujet, Jésus a même dit quelque chose de très fort : « Je ne te dis pas de pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois sept fois ». Autrement dit à l’infini.

 

   Quand on aime réellement quelqu’un, on est prêt à tout partager avec lui ou elle. Pas seulement des biens matériels, mais aussi ce qui nous rend heureux, ce qui nous passionne, nous motive, nous élève, ce qui nous a un jour sauvé dans telle ou telle situation, ce qui peut sauver aussi autrui. On a tout autant envie de partager sa joie, son enthousiasme que sa tristesse, sa peur ou ses doutes, parce que l’on a bien compris que des interactions humaines peuvent naître solutions individuelles ou collectives.

 

   Quand on aime quelqu’un, on est solidaire avec lui ou elle en toutes situations d’embarras ou de souffrance, car tout le négatif susceptible de lui arriver nous atteint de la même manière. Cela se nomme « empathie », et c’est la capacité naturelle à s’identifier à l’autre dans ce qu’il ressent.

 

   Quand on aime quelqu’un, on est juste avec lui, car on sait que tout comportement injuste pourrait le blesser, et que, quand on aime quelqu’un, on veut tout sauf le blesser.

 

   Quand on aime quelqu’un, on est honnête et franc envers lui ou elle. On ne lui ment pas, ne le trompe pas, ne le spolie pas, car là encore on sait qu’en agissant de cette manière, on risque de provoquer sa tristesse, sa déception, sa souffrance, ou même, dans le pire des cas si l’on a vraiment été trop loin, son suicide.

 

   Tout simplement, quand on aime quelqu’un, on agit envers lui ou elle comme on agirait envers soi quand on se respecte soi-même. C’est d’ailleurs pourquoi certains affirment très justement que l’on ne peut aimer les autres si l’on ne s’aime soi-même.

 

   La question que l’on pourrait légitimement se poser, c’est : d’où vient l’amour ? Car oui, cela semble évident et logique : qui aime pardonne, partage, est solidaire, sincère, juste. Mais l’amour lui-même, d’où vient-il ? Comment naît-il ? Un homme qui n’a jamais été aimé dans son enfance, qui n’a jamais reçu de signe ou de geste d’amour, qui peut même, parfois, avoir été maltraité, voire avoir souffert le martyre, peut-il aimer ? Cela nous paraît inconcevable à vue humaine, nous pensons que dans ce cas il est impossible d’aimer, ce qui est vrai, d’une certaine manière.

 

   Toutefois, Jésus nous dit que c’est tout de même possible, à travers cette merveilleuse phrase : « je suis le chemin, la vérité et la vie. » Et c’est là qu’intervient la dimension spirituelle de nos existences humaines, qui rend possible l’impossible : l’Amour que nous n’avons peut-être pas reçu en tant qu’être terrestre fait de chair et de sang nous est offert gratuitement et instantanément, dès lors que nous acceptons la présence et l’aide de Jésus dans notre vie. L’amour pleut alors sur nous, telle une pluie de printemps. N’est-ce pas là la plus merveilleuse des merveilles de l’univers ?



06/02/2023
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